MEMORIA

février 2024
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MEMORIA

MEMORIA met en scène le parcours historique de la doctrine de la guerre révolutionnaire, reliant ainsi la guerre d’Indochine aux dictatures militaires de l’opération Condor, en passant par la guerre d’Algérie. Les chorégraphies et les performances se mettent ici au service de différents récits qui relient ces événements et ces phénomènes de lutte et de répressions, au-delà des frontières et du temps.

EN PRÉAMBULE




MEMORIA met en scène le parcours historique de la doctrine de la guerre révolutionnaire, reliant ainsi la guerre d’Indochine aux dictatures militaires de l’opération Condor, en passant par la guerre d’Algérie. Les chorégraphies et les performances se mettent ici au service de différents récits qui relient ces événements et ces phénomènes de lutte et de répressions, au-delà des frontières et du temps.

D’après des témoignages biographiques et des fragments d’enquêtes historiques, Memoria tend à analyser l’évolution des méthodes de l’armée française, au cœur d’une méthodologie antisubversive faisant des milliers de disparus et d’exilés.

La pièce se construit autour d’une mise en abîme des méthodes de détention et d’interrogatoire menées par des généraux français en Algérie, puis enseignées dans les pays d’Amérique latine, entre les années 70 et 80. Ces événements, considérés aujourd’hui comme des crimes contre l’humanité, sont directement liés à la création et à l’exportation d’écoles militaires et de leurs méthodes d’interrogatoire. Cette pratique réapparaît dans les différents témoignages des anciens détenus des dictatures militaires du Plan Condor, qui ont ensuite été exilés et réfugiés en France.

Les comédiens symbolisent à la fois les investigateurs et les acteurs de ces faits historiques, et jouent sur plusieurs niveaux de réalité.
La performance scénique est construite en plusieurs parties, incarnant à la fois l’expérience des détenus, mais aussi une métaphore poignante des images symboliques de la dictature militaire.

En somme, Memoria est une performance qui cherche à mettre en lumière les crimes de l’histoire récente, en confrontant le spectateur à la réflexion et à l’observation d’évènements historiques passé.

Création 2024
Durée : 30 min.
Conception et écriture : Anahi Guevara Abascal
Assistant à l’écriture : Gabriele Paupini
Mise en scène : Anahi Guevara Abascal et Neftali Villalba
Assistant à la mise en scène : Neftali Villalba

Regard extérieur : Gabriele Paupini

Interprètes : Anahi Guevara Abascal, Neftali Villalba
Création musicale : Julien Sauvan Magnet